
le régime alimentaire des bébés
La période d’allaitement
La naissance d’un enfant est un chamboulement dans la vie des parents. La période qui entoure l’événement est riche en émotions et en questionnements pour la mère : Vais-je nourrir mon enfant au sein ou au biberon ? Comment m’y prendre pour allaiter ? Quel « lait » infantile choisir ?
Le PNNS recommande d’allaiter son enfant, parce que le lait maternel présente de nombreux atouts pour la santé de l’enfant et de la maman. Cependant, parfois, on ne veut ou on ne peut pas allaiter…A ce moment-là, les laits infantiles constituent bien sûr une alternative tout à fait intéressante.
Les laits infantiles
Les laits infantiles sont tout spécialement conçus pour répondre aux besoins de l’enfant. Dans le commerce, on les trouve sous formes liquides, prêts à l’emploi ou en poudre à diluer.
De la naissance à 6 mois : les laits 1er âge ou « pour nourrissons »
Ces laits sont conçus pour remplacer au mieux le lait maternel pendant toute la période où l’enfant ne se nourrit que de lait (jusqu’à 6 mois environ).
À partir de 6-7 mois : les laits 2ème âge ou « de suite »
On le propose à son enfant lorsqu’il est prêt à faire au moins un repas complet sans lait par jour. Le passage au lait 2ème âge se fait habituellement vers 6-7 mois, mais jamais avant 4 mois. Après 6 mois, même si le lait n’est plus l’aliment exclusif, il est recommandé de continuer à donner au moins 500 ml de lait 2ème âge par jour à votre enfant, et ce jusqu’à un an.
De 1 an à 3 ans : les laits 3ème âge ou « de croissance »
Ils sont élaborés pour répondre aux besoins spécifiques des enfants âgés d’1 an à 3 ans et notamment ses besoins en fer et acides gras essentiels.
A quelle fréquence donner le biberon et quelles quantités ?
Avant de donner le biberon, il faut s’installer confortablement, dans un endroit calme. L’inclinaison du biberon est importante : lorsque le bébé tète, il faut observer de petites bulles dans le biberon. La tétine du biberon doit toujours être pleine de lait afin d’éviter que le bébé avale de l’air. Le rythme des biberons n’est pas toujours régulier, surtout au début. Les premières semaines, le bébé mange toutes les 3 ou 4 heures environ et boit 5 à 7 biberons par jour.
La quantité, par biberon et par jour, dépend de l’âge de votre bébé. Le jeune enfant est capable de réguler lui-même les quantités absorbées et ainsi de contrôler ses apports.
Le régime alimentaire de la mère pendant l’allaitement
Allaiter ne nécessite pas de suivre un régime particulier ou de manger plus. Il suffit d’avoir une alimentation équilibrée
Certains nutriments doivent néanmoins être privilégiés durant l’allaitement : ils passent dans le lait maternel et sont les clés d’une croissance réussie. D’autres par contre sont à limiter voire même proscrire pendant l’allaitement.
Les nutriments clés :
- Le calcium
Le calcium de l’alimentation participe à l’entretien de sa santé osseuse mais aussi à la construction des os de son bébé, en passant dans le lait. Il faut donc veiller à consommer suffisamment de calcium en mangeant 3 à 4 produits laitiers par jour, tout en favorisant les fromages riches en calcium comme l’emmental, le comté, le beaufort, le cantal...
- La vitamine D
Elle est essentielle à la croissance osseuse du bébé. Le lait en contient, mais les médecins prescrivent systématiquement une supplémentation du nourrisson, par précaution.
- Le fer
Les besoins en fer de votre bébé sont couverts par ses propres réserves et par le lait.
- L’iode
L’iode présente dans votre alimentation passe dans le lait maternel. Continuez à consommer des aliments riches en iode et utilisez du sel iodé.
Les aliments à éviter :
- Les produits à base de soja
Les phyto-oestrogènes contenus dans ces produits passent eux aussi dans le lait maternel. Même si aucun effet indésirable n’a été observé jusqu’à présent chez l’Homme, il vaut mieux éviter la consommation d’aliments à base de soja (tonyu, tofu, lait de soja et desserts à base de soja). Évitez également de consommer des compléments alimentaires contenant du soja.
- L’alcool
Il est évidemment à éviter car il passe directement dans le sang et il se retrouve dans le lait et ainsi dans l’organisme de l’enfant. Si un verre occasionnel ne semble pas présenter un risque particulier, il convient par prudence d’éviter toute boisson alcoolisée (alcool fort, vin, bière…).
- La caféine
La caféine, présente dans le café ou le thé, passe aussi dans le lait maternel. Le nouveau-né l’élimine moins vite que l’adulte et l’enfant peut alors présenter une hyperexcitibilité transitoire. Essayer de ne pas consommer plus de 3 tasses de café par jour.
- Les allergènes
Si le bébé présente des risques de développer une allergie alimentaire (prédispositions familiales), éviter notamment de consommer des arachides pendant que l’allaitement.
- Le tabac
Les produits toxiques contenus dans le tabac (goudrons, nicotine, monoxyde de carbone…) passent eux aussi dans le lait. Il faut donc essayer de ne pas fumer avant la tétée et surtout loin de de son bébé. Ne pas exposer son enfant à la fumée de cigarettes et l’éloigner des ambiances enfumées.
La phase de diversification : 6 mois – 3 ans
L’étape de diversification correspond au passage d’une alimentation exclusivement constituée de lait à une alimentation variée qui va progressivement se rapprocher de celle d’un adulte. Elle se fait habituellement à partir de 4 mois (voire 6 mois) et graduellement jusqu’à l’âge de 3 ans. L’enfant va ainsi doucement élargir sa palette de goûts, de saveurs et de textures.
- Pourquoi attendre au moins 4 mois révolus ?
C’est à cet âge que l’enfant commence à pouvoir mastiquer des aliments plus ou moins solides. De plus, le lait ne couvre désormais plus tous ses besoins. Pour les enfants dits « à risque », c’est-à-dire prédisposés à l’allergie alimentaire, il est recommandé de ne débuter la diversification qu’après 6 mois révolus.
- Comment faire pour que la diversification se passe bien ?
La phase de diversification ne se fait pas d’une seule et même façon pour tous les bébés. Il faut lui laisser le temps de se faire à cette nouvelle alimentation et de s’habituer aux textures et aux goûts.
- À chacun son rythme
Votre enfant peut avoir le goût de la découverte, mais il peut aussi ne pas manifester d’engouement pour le changement. Chaque enfant a son propre rythme qu’il est important de respecter. Le passage du liquide à des textures de plus en plus solides n’est pas un exercice facile pour votre bébé.
- Adapter les apports aux besoins correspondant aux différents âges de la vie
Les besoins en énergie sont très élevés au début de la vie. Par ailleurs, c’est l’âge où les lipides sont nécessaires pour le développement du système nerveux. Les apports en graisses ne doivent pas être réduits pendant cette période. D’ailleurs, le lait maternel est extrêmement riche en lipides. L’usage de laitages allégés n’est pas recommandé. De plus on peut ajouter des graisses d’assaisonnement dans les plats comme les légumes ou purées.
- Respecter les goûts et les préférences de son enfant
C’est la meilleure façon d’éviter une opposition systématique. Mais que faire s’il refuse un aliment ? Surtout ne pas insister mais ne pas non plus se décourager! Lui proposer à nouveau, quelques jours plus tard, puis réessayer plusieurs fois. Les enfants ont tendance à préférer les aliments nourrissants : leur consommation répétée permet d’établir progressivement un lien entre le goût qu’ils suscitent et leurs effets sur l’organisme.
- Gérer les quantités et la fréquence
Dès les premiers mois, un enfant est capable d’adapter les quantités qu’il consomme en fonction de ses besoins. Il régule ainsi sa prise alimentaire sur la journée : s’il mange « trop » lors d’un repas, il mangera moins au repas suivant… (c’est une capacité que nous « désapprenons » en grandissant). Il est important de lui faire confiance, et s’il n’a plus faim, ne pas le forcer pas à finir son assiette.
En ce qui concerne le rythme des repas, il est de 4 par jour dès 6-8 mois : petit déjeuner, déjeuner, goûter et dîner. Structurer ainsi l’alimentation de son enfant sur la journée lui permet d’acquérir de bonnes habitudes le plus tôt possible. C’est aussi un moyen de lui transmettre le plaisir de passer du temps à table.
Les différentes étapes de la diversification
La diversification se déroule généralement en deux phases.
D’abord, par l’introduction progressive, à partir de quatre mois et jusqu’à 8 mois, d’aliments autres que le lait. Les aliments sont encore très liquides et cette phase permet surtout à l’enfant de découvrir de nouveaux goûts.
Ensuite, la découverte de l’alimentation solide et plus variée se fait à partir de 9-12 mois et jusqu’à l’âge de trois ans. Cette période permet notamment à l’enfant de se familiariser avec de nouvelles textures (soupes, bouillies, petits morceaux, purées…).
- 1ère phase : 4/6 mois à 8 mois
En route pour devenir un vrai gastronome…
Bébé apprécie désormais d’être à table, intrigué par le contenu des assiettes des « grands ». Par ailleurs, ses tétées ou ses biberons ne le rassasient plus autant. Enfin, tandis que ses premières dents sont apparues, favorisant la mastication, son appareil digestif est devenu plus mature. Tout semble donc en place pour qu’il fasse de nouvelles expériences alimentaires…
Patience et respect… pour une diversification alimentaire réussie
Dès que le pédiatre aura autorisé le passage à une alimentation variée, en complément du lait, le changement va devoir s’opérer en douceur, avec, pour commencer, de très petites quantités, et en ne présentant qu’un seul aliment à la fois, afin de vérifier si bébé le supporte bien, et pour qu’il mémorise sa saveur. Enfin, pour que manger reste un plaisir, il ne faudra pas le forcer et le laisser aller à son rythme, sous peine de déclencher des blocages alimentaires plus tard. Dès lors, à 8 mois, il devrait être capable de ne plus prendre que 4 repas par jour, dont 2 diversifiés.
Les aliments autorisés entre 6 et 8 mois
Le lait
Avec un minimum de 500 ml par jour, il reste la base de l’alimentation, qu’il soit maternel ou infantile. Dans ce dernier cas, on optera pour du lait « deuxième âge ». C’est également la principale source d’hydratation, avec l’eau minérale « spéciale bébé ». Par contre, sodas et autres boissons sucrées sont totalement proscrits.
Les légumes
Ce sont les premiers à introduire, d’abord le midi, puis le soir vers 7 mois. Toujours cuits à l’eau ou à la vapeur, sans sel, ils sont proposés, soit dans le biberon, mélangés au lait, sous forme de bouillon, puis de soupe plus épaisse, soit en purée finement mixée, donnée directement à la cuillère. On commence par 2 ou 3 cuillères à café, pour atteindre 130g à 150g à 8 mois.
On privilégie : les carottes, courgettes (pelées et épépinées), épinards, haricots verts, poireaux (le blanc), potirons.
On évite : les choux, artichauts, navets, salsifis, poireaux (le vert), poivrons, tomates.
Les fruits
A introduire environ deux semaines après les légumes, pour éviter que bébé ne s’habitue d’emblée au sucré. Là encore, une seule variété à la fois, bien mûre, si possible de saison, cuite et parfaitement mixée en compote, sans ajout de sucre.
On privilégie : les pommes, poires, bananes, pêches et abricots
On évite : les fruits à coque et exotiques, sources d’éventuelles allergies.
La viande, le poisson, les oeufs
Ces sources de protéines sont à proposer le midi, en petites quantités, à raison d’1 cuillère à café d’une variété mixée, cuite à la vapeur ou pochée, mélangée à une purée d’un légume au choix. Puis, augmenter progressivement pour arriver à 10 g (une cuillère à soupe). On peut enfin agrémenter le tout d’une petite noisette de beurre ou d’un filet d’huile végétale, notamment d’olive, seules matières grasses autorisées à cette période.
On privilégie : les viandes maigres (poulet, dinde, bœuf, veau, jambon blanc découenné), les poissons blancs (cabillaud, sole, lieu, colin…) et le jaune d’œuf dur (1/4).
On évite : la charcuterie, les abats, les viandes grasses, les poissons panés et les crustacés
Les féculents
Ils se limitent aux pommes de terre, pour épaissir les soupes et purées, et éventuellement aux farines infantiles pour certains bébés, mais avec modération. Quant aux pâtes, pain et biscuits, il faut attendre 7 mois.
Et si les produits frais et le « fait maison » sont toujours à privilégier, les petits pots sont également une bonne alternative.
- 2ème phase : 9 mois à 12 mois
La découverte gastronomique continue en douceur
En principe, à 9 mois, bébé ne fait plus que 4 repas par jour, dont 2 diversifiés, le midi et le soir. Les aliments autres que le lait prennent désormais une place très importante, et il va pouvoir les découvrir sous une forme plus consistante, car il mastique et digère mieux. Toutefois, tout ne lui est pas encore permis et les règles des premiers mois, basées sur le respect et la patience, restent inchangées.
Les aliments autorisés entre 9 et 12 mois
Le lait et les laitages
Les besoins en calcium de bébé étant encore conséquents (500mg/jour), le lait, maternel ou « deuxième âge », demeure au petit déjeuner et au goûter. La nouveauté, c’est qu’il peut être complété par des laitages (yaourts, petits-suisses, fromage blanc), ou encore des fromages à pâte cuite (Gruyère, Comté), à prendre lors des deux repas principaux.
Les légumes
Après les légumes aux goûts assez doux, bébé va découvrir d’autres saveurs un peu plus prononcées, sous forme de purées lisses, puis de petits morceaux qu’il pourra prendre avec ses doigts, à raison de 200g par repas, midi et soir, sans ajout de sel.
Logiquement, la plupart des légumes sont désormais autorisés, à condition d’être cuits. Cependant, certains étant plus difficiles à digérer que d’autres, on veillera à bien observer les réactions de bébé après leur ingestion. Quant aux enfants présentant des antécédents allergiques, on attendra au moins 1 an, ou selon l’avis de son pédiatre.
A privilégier : les légumes de la première phase + asperges, aubergines, blettes, brocolis, champignons, cresson, panais, patates douces, salades (cuites)
Sous surveillance : artichauts, céleri, chou-fleur, choux de Bruxelles, endives, fenouil, petits pois, poivrons et salsifis
A éviter : crudités et légumes secs
Les fruits
Comme pour les légumes, bébé va pouvoir goûter à la plupart des fruits, deux fois par jour, à condition qu’ils soient cuits et mixés. Et si certains peuvent être mangés crus, ils seront obligatoirement très mûrs, pelés, dénoyautés ou épépinés, puis bien écrasés, et donnés uniquement aux enfants qui mastiquent correctement.
A privilégier : pommes, bananes, poires, coings, abricots, pêches, prunes, + certains fruits secs (pruneaux, abricots, figues) réduits en compote.
Sous surveillance : fruits rouges (fraises, groseilles, cassis, mûres, framboises) pour les risques d’allergies et d’étouffement. S’ils sont introduits, on les privilégiera sous forme de coulis.
A éviter : les fruits exotiques et à coque.
La viande, le poisson, les oeufs
A raison de 20 g par jour (2 cuillères à soupe), sur le seul repas du midi, les protéines animales changent de texture, passant du mixé au haché assez grossier. Par ailleurs, si elles doivent toujours être complétées de légumes et féculents, on commence à séparer les différents types d’aliments dans l’assiette de bébé.
A privilégier : les aliments de la première phase + agneau, porc, mouton, lapin, poissons gras (saumon, thon, sardine) et 1/3 de jaune d’œuf.
A éviter : charcuteries, gibier, abats et crustacés
Les féculents
Ils deviennent de plus en plus essentiels, comme les pommes de terre qui se dégustent désormais seules, en purées ou gratins, agrémentées d’un peu de beurre ou d’un filet d’huile végétale, uniques matières grasses autorisées à cet âge. Par ailleurs, les fritures étant proscrites, on évitera les frites. Sinon, pour épaissir un peu les soupes, il est désormais possible de rajouter un peu de semoule, de tapioca, ou encore des petites pâtes. Enfin, on peut autoriser bébé à grignoter un petit bout de pain dur ou rassis, le tout, toujours sous surveillance.
- Et après : 1 an et plus
A 1 an, notre tout-petit n’est plus tout à fait un bébé, mais il n’est pas encore en mesure de manger comme ses parents ou ses ainés. Certes, son estomac, plus mature, lui permet désormais d’élargir ses horizons gastronomiques, d’autant plus qu’il dispose depuis peu d’une belle dentition l’autorisant à mieux mâcher et croquer. Cependant, il a toujours besoin d’une alimentation adaptée, répondant aux mêmes règles qu’au début de la diversification : variété, petites quantités, faibles teneurs en sel, sucre et matières grasses, le tout servi uniquement avec de l’eau, si possible minérale, en guise de boisson, et en complément du lait.
Les aliments autorisés après 1 an
Le lait et les laitages
Le lait va rester au cœur de l’alimentation de bébé jusqu’à ses 3 ans, à raison d’½ litre par jour, réparti sur le petit déjeuner et le goûter. En complément, les autres repas peuvent également comprendre un peu de fromage (même au lait cru) et un laitage de type yaourt, petit suisse ou fromage blanc, que l’on choisira au lait entier, nature, et que l’on pourra agrémenter d’un coulis ou de quelques morceaux de fruits.
A privilégier : lait maternel, lait « deuxième âge » ou « de croissance »
A éviter : lait de vache en guise de boisson, desserts lactés industriels et aromatisés (trop riches en sucres et en graisses) et laitages dégraissés (écrémés) pauvres en calcium
Les légumes
Qu’ils soient cuits ou crus, tous les légumes sont désormais autorisés aux deux repas principaux, en association avec des féculents et une ration de protéines animales (viande, poisson ou œuf), uniquement le midi.
C’est lors de cette phase que bébé va découvrir les crudités pour la première fois (carottes râpées ou en bâtonnets, rondelles de concombre et de radis, champignons en lamelles, feuilles d’endive, dés d’avocat, de betterave, etc.).
De leur côté, les légumes cuits sont servis en morceaux pour favoriser la mastication.
Enfin, vers 15/18 mois, la grande nouveauté concerne l’introduction des légumes secs, comme les lentilles et les haricots secs. Toutefois, ils ne seront servis que sous forme de purées.
A éviter : les légumes secs entiers
Les fruits
La plupart des fruits, même exotiques, peuvent convenir à bébé, cuits, crus, en morceaux et à croquer. Par sécurité, on veillera à prélever les noyaux et les pépins de certains.
A éviter : les fruits à coque à n’introduire que vers 4 ans
La viande, le poisson et les œufs
Concernant les protéines animales, la modération est toujours de mise. Ainsi, la ration ne devra pas dépasser 30g à 2 ans et 40g/50g à 3 ans. De plus, elle ne sera donnée qu’au repas du midi, celui du soir devant être plus léger.
Toutes les viandes, ainsi que tous les poissons peuvent être proposés, hachés grossièrement ou en petits morceaux tendres, accompagnés d’une belle portion de légumes et de féculents. La cuisson doit être la plus naturelle possible, à l’eau ou à la vapeur.
Par ailleurs, les crustacés sont désormais admis (moules, crevettes, etc.).
Enfin, entre 18 mois et 2 ans, bébé peut manger ½ œuf dur, et un œuf entier (dur, à la coque ou mollet) entre 2 et 3 ans.
A éviter : charcuteries, préparations en sauce et fritures, trop riches en matières grasses
Les féculents
Le pain, le blé en général, les pommes de terre, les pâtes, la semoule, ou encore le riz s’invitent obligatoirement aux principaux repas de bébé, à raison de 3 bonnes cuillères à soupe par assiette. Sources de sucres lents, ces aliments apportent de l’énergie , ainsi que des vitamines et des minéraux.