les autres allergies

Certains Médicaments peuvent aggraver les symptômes :

La consommation de certains médicaments associés à un allergène alimentaire peut aggraver les manifestations de l'allergie.

  • L'Aspirine
  • Les AINS (Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens) prescrits notamment en cas de douleurs
  • Les bêta-bloquants prescrits dans le traitement des troubles du rythme cardiaque, l'angine de poitrine, l'hypertension artérielle...
  • Les Inhibiteurs de l'Enzyme de Conversion prescrits dans le traitement de l'hypertension artérielle.

L'association d'alcool et d'exercice à l'aliment en cause peut aggraver les manifestations de l'allergie alimentaire.

Mieux vaut prévenir que guérir !

  • Ne pas prendre d'aspirine ou d'anti inflammatoire non stéroidiens( AINS) , surtout chez une personne jeune, avant les repas en cas d' allergie alimentaire.
  • Chez une ne personne âgée présentant une hypertension artérielle ou une pathologie cardiaque cardiopathie, la prescription de ?-bloquants et des enzymes de conversion, 2 des classes de médicaments pouvant aggraver les manifestations de l'allergie alimentaire, nécessite l'avis d'une allergologue.

Où ? Qui ? Comment ?

La consultation d'un médecin allergologue est indispensable pour déterminer le ou les aliments en cause. L'interrogatoire, la tenue d'un journal alimentaire, la pratique de tests cutanés et un bilan sanguin suffisent dans la majorité des cas à identifier l'aliment en cause.

D'autres tests cutanés sont parfois pratiqués : tests avec l'aliment natif, consistant à effectuer une scarification au travers d'un morceau de l'aliment déposé sur la peau. Il est parfois nécessaire d'effectuer des tests de provocation orale en milieu hospitalier :

  • l'allergique consomme l'aliment suspecté sous surveillance médicale stricte, à proximité d'un service de réanimation.
  • Des périodes d'éviction et de réintroduction d'un aliment suspect permettent également de confirmer un diagnostic ou d'autoriser à réintroduire l'aliment.

 

L’ALLERGIE AUX ACARIENS

 

Les acariens sont des animaux microscopiques de la classe des arthropodes qui se plaisent dans les milieux chauds et humides. On en trouve des millions dans nos habitations. S'ils sont peu dérangeants pour la plupart d'entre nous, ils peuvent en revanche entraîner des réactions très handicapantes pour les personnes allergiques.

Asthme et allergie, gare aux acariens !

Le froid est de retour et de nouveau, vous avez le nez qui coule, des difficultés à respirer, vous toussez. Et si ce n'était pas un rhume mais une allergie aux acariens ? Ces milliers de petites bêtes microscopiques sont tapies dans les matelas et les oreillers et ne demandent qu'à déclencher rhinites ou autres manifestations allergiques. Apprenez à vous en protéger.

Les acariens, en particulier, Dermatophagoïdes pteronyssinus, sont des animaux microscopiques de la classe des arthropodes qui se plaisent dans les milieux chauds et humides comme la literie, les tapis, les fauteuils et les peluches. On en retrouve des millions à la maison toute l'année, mais leur reproduction est accélérée en octobre/novembre et en mars/avril. Pour la plupart d'entre nous, cela est sans conséquence, en revanche, chez les personnes sensibilisées aux acariens, une rhinite ou un asthme peuvent apparaître.

Il est essentiel d'aménager son habitation en cas d'allergie

On peut compter jusqu'à 2 millions d'acariens dans un matelas ! Il faut savoir qu'une femelle acarien pond entre 25 et 50 oeufs toutes les 3 semaines. Pour limiter le risque de complications allergiques, qui est directement fonction de la quantité d'acariens, il est donc essentiel de supprimer au maximum tous les refuges où ces animaux peuvent se multiplier à l'intérieur de la maison ou de l'appartement.

La fréquence importante des allergies aux acariens dans les pays occidentaux semble d'ailleurs être expliquée par des modifications du mode de vie, notamment par une utilisation plus habituelle des moquettes et un habitat plus confiné et mieux isolé.

Les principales mesures d'éviction consistent à bannir les moquettes, tapis, fauteuils en tissu, véritables nids à poussières et à acariens. Il faudra aussi laver les rideaux tous les 3 mois, bien nettoyer le panier du chien ou du chat, supprimer les plantes vertes et les humidificateurs.

L'utilisation de produits acaricides sous forme de spray ou de poudre peut être un plus, car ils diminuent la densité des acariens au niveau des moquettes, des tapis et des canapés1.

Penser à aérer l'appartement

Il est essentiel d'abaisser la température des pièces (18 °C idéalement) en les aérant régulièrement, notamment après le passage de l'aspirateur. Les personnes sensibilisées doivent éviter de réaliser des travaux de balayage ou de nettoyage intensif qui les exposent directement aux acariens. A savoir aussi : certains tests, disponibles dans le commerce, permettent d'évaluer la concentration d'acariens dans l'habitation.

La chambre, objet principal de préoccupation

L'aménagement de la chambre doit tout particulièrement retenir l'attention. Les acariens affectionnent ce lieu car la douce chaleur du lit et la transpiration du dormeur sont des conditions idéales pour leur reproduction. Les acariens se nourrissent d'ailleurs des squames humaines, cheveux, poils, débris d'ongles. Il faudra donc recouvrir le matelas d'une housse anti-acariens de qualité médicale et laver toute la literie tous les 15 jours au minimum à 60°C.

De préférence, les personnes allergiques utiliseront aussi un oreiller en polyester. Il est également conseillé de passer régulièrement l'aspirateur sur le matelas, le sommier et l'encadrement du lit.

Les enfants sont souvent très attachés à leur peluches ; pour stabiliser la prolifération des acariens, (maximale entre 20 et 30°C), on peut les mettre quelques dizaines de minutes dans le congélateur ou une demi-heure dans le réfrigérateur.

Comment savoir si on est allergique aux acariens ?

Une des manifestations classiques de l'allergie aux acariens est la rhinite. Les symptômes peuvent être présents toute l'année mais sont plus fréquents lors du pic d'exposition aux acariens à l'automne et au cours des périodes de reproduction. Son principal danger est d'évoluer vers un asthme. En effet, un enfant allergique aux acariens a 5 fois plus de risques de développer un asthme !

Traditionnellement, le diagnostic de rhinite allergique est évoqué devant des éternuements en salve, un écoulement clair et un nez bouché. Une irritation oculaire peut aussi être un signe à prendre en compte. Chez les personnes allergiques aux acariens, la rhinite peut ainsi se manifester lors des changements de température ou le matin au réveil, se traduire par une baisse de l'odorat, favoriser l'apparition de rhumes à répétition.

Le diagnostic d'allergie aux acariens sera confirmé par un allergologue, qui pratiquera pour cela des tests cutanés, un test sanguin et, parfois, des tests de provocation nasale.

Des traitements variés

Le traitement symptomatique repose principalement sur la prescription d'antihistaminiques (médicament qui sert à réduire ou à éliminer les effets de l'histamine au cours des réactions allergiques) et parfois de corticoïdes locaux dans les rhinites très sévères.

Mais si vous êtes très gêné, vous vous tournerez peut-être vers la désensibilisation lorsque les mesures d'éviction n'auront pas suffi. Le principe de la désensibilisation consiste à administrer régulièrement au patient une petite quantité d'extraits allergéniques d'acariens, de façon à diminuer peu à peu la sensibilité à cet allergène.

La désensibilisation existe par voie sous-cutanée (piqûres) et depuis 1991 par voie sublinguale, des gouttes d'allergène étant déposées directement sous la langue durant 2 minutes (ou sur un morceau de sucre ou de pain). Cette voie est d'ailleurs recommandée depuis 1998 par l'Organisation mondiale de la santé. La voie sublinguale offre l'opportunité de se traiter à domicile, ainsi que d'éviter les piqûres aux enfants. Ce mode de désensibilisation se révèle souvent performant et une étude italienne a confirmé que son efficacité persiste au moins 5 ans après son arrêt chez les enfants porteurs d'une rhinite ou d'un asthme aux acariens.

 

ALLERGIES AU POLLENS


L'allergie aux pollens touche de plus en plus de patients de tous âges. Plus de 25% des français sont atteints de pollinose encore appelée «rhume des foins». Toutes les tranches d'âge sont touchées, mais on note une prédominance chez l'adolescent et le jeune adulte.

Certains allergologues reçoivent désormais en consultation des enfants de 2 ans gênés par les pollens, d'autres reçoivent des personnes âgées de plus de 75 ans présentant leurs premières allergies aux pollens.

Pollens

Les pollens sont libérés par les plantes dans l'atmosphère, pour permettre la fécondation. La pollinisation correspond au transport du grain de pollen sur le stigmate de fleur femelle.

Les Pollens Anémophiles

Les pollens provoquant des réactions allergiques doivent être émis en grande quantité, de petite taille et avoir un fort pouvoir allergisant. Les pollens anémophiles sont petits et légers pour être transportés par le vent, parcourent des dizaines, voire des centaines de kilomètres.

Pollens Entémophiles

Les pollens transportés par les insectes, appelés entémophiles, jouent un rôle secondaire dans le déclenchement des allergies.

Symptômes

Nez, yeux, palais et oreilles

Les patients atteints de rhinite pollinique souffrent tous les ans, à la même période, des mêmes manifestations: démangeaisons du nez, éternuements violents et répétitifs, nez qui coule, nez bouché.

Des manifestations touchant les yeux, larmoiements, oeil rouge et démangeaisons, accompagnent très fréquemment la rhinite allergique (rhume des foins). Le palais et les oreilles qui démangent sont également souvent observés.

Asthme

Une rhinite allergique pollinique peut s'accompagner d'un asthme (maladie inflammatoire chronique des bronches). La saison pollinique des pollens d'arbres est souvent particulièrement violente, à tel point que le mot « alerte aux pollens » est parfois employé, notamment en ce qui concerne les pollens de bouleaux.

De plus en plus de personnes qui n'avaient jamais présenté d'épisodes allergiques se mettent à éternuer et tousser.

De plus, près d'un allergique aux pollens sur deux présente des épisodes de toux, d'essoufflement, de sifflements, caractéristiques de la maladie asthmatique. Les patients ne réalisent pas toujours que ces symptômes sont des signes d'asthme et ne prennent pas de traitement adapté.

 

Fatigue

L'allergie aux pollens s'accompagne fréquemment de périodes de grande fatigue gênant la vie quotidienne des allergiques dans leur profession ou dans leur vie familiale.
Ils sont épuisés, dorment mal et n'ont pas envie de sortir pendant ces périodes printanières où les ballades sont appréciées.
Un à deux voire trois mois sont ainsi gâchés chaque année.
 

Attention !


N'attendez pas pour consulter : L'allergie aux pollens nécessite un diagnostic rapide et un traitement spécifique adapté à chaque patient. Les traitements qui peuvent être proposés apportent une amélioration importante permettant d'éviter l'aggravation des manifestations et surtout de soulager les allergiques.

 

3 saisons polliniques

Les différents pollens se succèdent dans l'atmosphère de Janvier à Octobre

Saison des pollens d'arbres

Cette première saison débute au cours du mois de janvier dans le sud de la France, avec les pollens de cyprès, genévrier, thuya et se prolonge en avril dans des régions plus au Nord avec la saison des arbres à chatons : chêne, bouleau, charme, hêtre, châtaigner, noisetier, aulne, platane, saule et peuplier.
Cyprès, platane et bouleau sont les arbres qui provoquent le plus da manifestations allergiques.

Dans le Midi méditerranéen la pollinisation du cyprès démarre parfois en décembre. Les nombreux cyprès, poussant facilement, plantés dans ces régions ont permis une pollinisation très intense.
Les pollens de cyprès provoquent ce qu'on dénomme une pollution verte.
Des arbres tels que le bouleau, le peuplier, le frêne sont responsables de nombreuses pollinoses en mars et en avril, essentiellement dans le nord et le centre de la France.

Les principaux pollens d'arbres

  • Les cupressacées : cyprès, thuya
  • Les oléacées : frêne, olivier
  • Les platanacées : platane
  • Les bétulacées : bouleau, charme, aulne, noisetier
  • Les fagacées : chêne, châtaigner
  • Les salicacées : peuplier, saule
  • Les tiliacées : tilleul

 

Saison des pollens graminées

La grande saison « des pollens » correspond à la pollinisation des graminées, qu'on appelle le classique « rhume des foins ».

  • Elle survient, selon les années, dès la mi avril dans le sud de la France et mi mai environ, en région parisienne.
  • Elle se prolonge environ deux mois.
  • Les graminées poussent un peu partout, dans les prairies, les fossés, en forêt, sur les bords des routes, dans les gazons, à la campagne bien sûr mais également dans les villes.
  • Les graminées pollinisent plus tardivement montagne, en Juillet, voire même en Août après la fonte des neiges. Un patient allergique aux pollens de graminées sera gêné à Paris en mai et juin mais devra éviter les vacances à la montagne au mois de juillet ou août car il risque d'être encore gêné.



Liste des principaux pollens de graminées allergisants :

  • Graminées fourragères : dactyle, phléole, ivraie, pâturin, fétuque, chiendent.
  • Graminées céréalières : blé, orge, mais, avoine, seigle.

 

Saison des pollens d'herbacées

Cette saison tardive provoquées par les herbacées, s'étale de la fin de l'été jusqu'au mois d'octobre. Ce sont des plantes vivaces composées d'environ 50 000 espèces qui se retrouvent en ville, en bordure des routes ou des chemins. L'ambroisie, la plus connue, prolifère dans la région Rhône-Alpes fin aout début septembre. Elle provoque des épisodes de rhinite et d'asthme très invalidants.

Cette plante est apparue à Lyon il y a plus de 40 ans et s'est étendue progressivement en se propageant le long des autoroutes et sur les terrains non entretenus.

Pollution verte

La présence de quantité importante de pollens allergisants dans une région peut provoquer une forme de pollution biologique, encore appelée pollution verte.

Certains pollens, comme le cyprès et l'ambroisie, provoquent des manifestations qui ne dépendent plus du terrain atopique  (prédisposition de tel ou tel individu à développer des manifestations allergiques) mais d'un seuil de toxicité, la concentration de grains de pollens dans l'atmosphère.

Pollens de cyprès

Le nombre de personnes allergiques aux pollens de cyprès et de thuya dans les régions du sud de la France a considérablement augmenté au cours des dix dernières années.

La modification du paysage de ces régions a entrainé des répercussions sur la santé des allergiques : Le développement de nombreuses haies de cyprès ou de thuyas a provoqué de véritables murs de pollens à l'origine de cette pollution verte. Les cyprès sont des arbres peu onéreux et poussent facilement.

Ambroisie

L'ambroisie est une herbacée qui est arrivée dans la région lyonnaise il y a une quarantaine d'année et s'est progressivement étendue dans le couloir rhodanien, dans la vallée de la Saône, en Isère, dans le sud et se retrouve petit à petit dans de nombreuses régions françaises.

Ses pollens sont très volatiles et peuvent se disperser sur plus de 150 kilomètres. Elle se développe sur des terrains vides et mal entretenus, sur les chantiers, les bas côtés ainsi que sur les terrains en jachères.
Elle touche de 6 à 12% de la population de la région lyonnaise entre fin août et début septembre.

Comment éviter la prolifération de l'ambroisie ?

  • L'arrachage et la tonte doivent se pratiquer avant la date de floraison, courant Juillet en général.
  • L'aménagement des terrains en friche pourrait éviter à l'herbe de proliférer.



L'AFEDA, l'association française d'étude de l'ambroisie, crée en 1980, milite pour une meilleure information des dangers de cette herbe et participe étroitement aux campagnes de prévention destinées à connaître les dangers de cette herbacée et à tenter d'en diminuer sa prolifération
 

Pollution et réchauffement climatique

Conditions climatiques

L'intensité de la pollinisation varie d'une année à l'autre en fonction de la météorologie et de la région.
Les conditions climatiques sont déterminantes:

  • la chaleur et l'humidité augmentent les concentrations de pollens.
  • Le froid, la sécheresse, ou des pluies importantes les diminuent.
  • L'ensoleillement et le vent permet la dissémination de ces grains de pollens.

 

Pollution

Le développement des rhinites polliniques constatées au cours de ces trente dernières années est concomitant à la progression constante de la pollution chimique.

La pollution urbaine aggrave la toxicité des pollens en fragilisant la surface des grains et en permettant la sortie des protéines allergisantes.

Les polluants sont également des facteurs irritants qui provoquent une augmentation de l'hyperréactivité bronchique, nasale ou oculaire.

Réchauffement climatique

Tous les experts s'accordent pour affirmer que les hivers de plus en plus doux et des étés plus chauds que nous constatons actuellement favorisent des saisons polliniques plus précoces, plus intenses et plus longues...

La pollinisation des bouleaux s'effectue chaque année avec près de 15 jours d'avance. Le radoucissement permet de constater une progression de certaines plantes, comme le houx vers l'est de la France. En montagne, la floraison progresse vers le haut des sommets. On retrouve désormais des pollens du Sud de la France dans le Nord du pays.

Mieux vivre avec les pollens

Des mesures simples peuvent aider les allergiques aux pollens à mieux supporter leurs allergies.

  • Rincer les cheveux le soir avant de se coucher afin d'éviter aux pollens accumulés tout au long de la journée de se déposer sur l'oreiller et de provoquer des réactions allergiques
  • Porter des lunettes de soleil et un chapeau
  • Ne pas se frotter les yeux
  • Eviter de tondre la pelouse
  • Aérer la chambre tôt le matin
  • Eviter de fumer car le tabac aggrave les réactions allergiques
  • Eviter la piscine car le chlore agresse les muqueuses du nez et des yeux
  • Ne pas sécher le linge à l'extérieur
  • Porter un masque lors du jardinage
  • Rouler fenêtres fermées en voiture.
  • Il est conseillé aux étudiants allergiques aux pollens de consulter leur médecin avant de passer les examens, car les pics de pollens surviennent en général pendant cette période.
  • En vacances : préférer le bord de mer car la concentration en pollens est plus faible

 

Allergie aux chiens

 

Explication de l’allergie aux chiens

En France la plupart des familles possèdent un chien, il se trouve que des millions de personnes présentent des signes et symptômes d’allergie aux chiens. Un fait qui est encore plus surprenant est que les symptômes peuvent persister chez certaines personnes, tant bien même que la personne ne possède pas ou plus de chien(s). Selon l’Institut National de la Santé, les squames d’animaux (la cause de l'allergie squames d'animaux, est en réalité la peau séchée et de salive qui est sur votre animal) de compagnie sont si répandus du fait de leur faculté à être des allergènes aéroportés qu’on les trouve dans pratiquement toutes les maisons, qu’un chien y vivent ou non.

 

La réaction du système immunitaire face à une allergie

Le mécanisme du système immunitaire pour faire face à l’allergie aux chiens est similaire à d’autres réactions allergiques. Fondamentalement, le système immunitaire interprète la mise en place d’une substance particulière (étrangère), ou un allergène, comme un objet étranger qui doit être ciblée pour la destruction. Pour mener à bien cette mission, le système immunitaire déploie un certain nombre de moyens, à savoir des anticorps (globules blancs) par exemple les phagocytes, les lymphocytes et les macrophages. Telle une armée de petits soldats, ces cellules spécialisées dans la destruction et l’éradication de virus et bactéries étrangère se ruent vers l’emplacement où se trouve l’allergène pour lancer une attaque. Malheureusement, l’inflammation, les éternuements, les larmoiements, la toux et autres symptômes désagréables que provoque l’allergie sont la conséquence de cette offensive du système immunitaire.

 

Quel est l’allergène qui provoque l’allergie aux chiens chez l’adulte ?

La majorité croit que l’allergie aux chiens est liée à son poil du fait que c’est la première chose qui nous vient à l’esprit, mais c’est faux. En fait, deux chiens différents de même race peuvent déclencher des symptômes très variables chez une personne ayant une allergie aux chiens. Les vrais coupables qui se cache derrière cette fourrure sont les squames de la peau de l’animal, qui sont composés microscopiques flocons de peaux mortes. Étant donné que tous les chiens ont de la peau, cela nous permet de dissiper un soupçon sur l’allergie aux chiens, il n’existe pas de races “non-allergènes“, bien que toutefois, puisque certaines personnes allergiques aux chiens peuvent parfois tolérer les races à poils courts qui ont tendance à rejeter moins de squames, il serait juste de dire que certaines races de chiens peuvent être légèrement hypoallergéniques.

 

Augmenter la fréquence de lavage du chien peut réduire les risques d’allergie

Une meilleure hygiène du chien peut réduire le niveau de rejet de squames dans la maison et peut diminuer significativement les symptômes allergiques des adultes et des enfants vivant dans la maison. Bien sûr, cela signifie un lavage de l’habitat fréquent à chaque étage ainsi qu’à l’aspirateur, de préférence avec un appareil qui utilise un filtre à particules à haute efficacité (HEPA). Cela signifie également un toilettage régulier et un brossage du chien. Cependant, il n’existe aucune preuve formelle indiquant que les bains fréquents de l’animal permettront de réduire les rejets de squames, mais restera sans aucun doute un soulagement pour le chien et son maître.

 

Les solutions et traitements pour combattre l’allergie aux chiens

Il existe un traitement contre l’allergie aux chiens, qui se réduit à une série d’injections anti-allergènes. Bien que l’immunothérapie peut ne pas éliminer complètement les symptômes, certains cliniciens ont prouvé un taux de réussite d’environ 50%. En tout état de cause, veuillez ne pas traiter chimiquement le chien pour le rendre moins allergène. Ces traitements anti-allergènes pour chiens, furent populaires dans les années 1990, mais se sont avérés inefficaces. Ils impliquent également l’injection d’une dose quotidienne d’acépromazine, un tranquillisant qui peut entraîner des problèmes cardio-vasculaires chez les chiens si on leur donne à long terme.

 

Allergie aux chats

 

Quelles sont les causes de l’allergie aux chats ?

L’allergie aux chats est deux fois plus fréquente que l’allergie aux chiens. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la fourrure ou les poils qui sont les véritables problèmes. Les personnes allergiques aux chats sont en fait allergiques aux sécrétions du chat, la salive, l’urine et les fragments de peau morte. L’allergie aux chats peut toucher l’adulte et l’enfant.

Pourquoi ces sécrétions provoquent-elles une telle réaction dans votre corps ?

Les personnes souffrant d’allergies ont un système immunitaire trop réactif (hypersensible). Leur corps se met en ‘mode défense’, les squames de chat sont considérés comme de dangereux envahisseurs tel un virus, et votre corps s’en défend comme il le ferait contre une bactérie ou un virus. Les symptômes de l’allergie sont les effets secondaires provoqué par l’assaut de l’allergène.

Attention : les chats sont de fantastiques transporteurs d’allergènes !

Gardez à l’esprit que même si vous n’avez pas une réelle allergie aux chats, il peut encore indirectement faire éclater d’autres allergies. Quand ils sont dehors, les chats peuvent vous rapporter du pollen, des moisissures et bien d’autres allergènes sur leur fourrure.

Quels sont les symptômes de l’allergie aux chats ?

Les symptômes peuvent comprendre :

  • Toux et respiration sifflante;
  • Urticaire, éruption cutanée sur la poitrine ou le visage;
  • Démangeaisons des yeux, écoulements;
  • Rougeur de la peau à l’endroit où le chat a griffé;
  • Démangeaisons;
  • Congestion nasale;
  • Eternuements;
  • Sensation de gorge qui gratte.

L’apparition des symptômes peut se développer en quelques minutes jusqu’à plusieurs heures.

Environ 30% des personnes vivant avec un asthme allergique sévère font des crises après avoir été en contact avec un chat.

Savoir reconnaître une allergie aux chats

Bien que les symptômes d’allergie à nos félins favoris semblent assez évidents, il se peut qu’il n’en soit pas la cause. Il est préférable d’avoir la confirmation d’un médecin, celui-ci peut vous faire un test allergique cutané (en vue d’une désensibilisation) ou un prélèvement de sang pour voir si vous êtes allergique, et si oui à quels allergènes. Ainsi, le médecin peut aussi vous conseiller de vivre sans chat(s) pendant quelques mois pour voir si vos symptômes allergiques s’atténuent.

Les solutions et traitements pour lutter contre une allergie aux chats

Les médicaments standards anti-allergies peuvent aider à contrôler les symptômes de l’allergie aux chats de façon éphémère.

Votre médecin pourrait vous recommander :

  • Les antihistaminiques, disponibles en pharmacie, comme « Benadryl, Claritin », ou « Allegra Zyrtec » délivrés sous ordonnance. Certains antihistaminiques se présentent sous forme de vaporisateurs nasaux comme « Astelin »
  • Les décongestionnants, comme « Sudafed » ou « Allegra-D »
  • D’autres médicaments sont disponibles, qui ont une incidence sur les allergies ou les symptômes de l’asthme
  • La prescription de stéroïdes, comme «Flonase Nasonex » est un traitement pour les allergies
  • Les vaccins anti-allergies sont une autre alternative.

Concernant les vaccins anti-allergies, leur efficacité est contestée et le traitement complet peut prendre plusieurs années et ce traitement lourd est dangereux pour les enfants de moins de 5 ans. Mais il s’avère quand même être une réussite totale dans la plupart des cas. Demandez à votre médecin quelle est la solution la mieux adaptée selon les résultats des tests d’hypersensibilité.

Malheureusement, il n’existe aucun moyen de prévenir une allergie. Certaines études ont montré que l’exposition à des animaux de compagnie dès le plus jeune âge semble réduire le risque de développer des allergies plus tard. D’autre part, un enfant qui a déjà des tendances allergiques peut aggraver son cas en s’exposant à un animal de compagnie.

 

ALLERGIES AUX PARFUMS

 

Le parfum contient une multitude de molécules, d’origine synthétique ou naturelle, qui, toutes, possèdent des fractions chimiques allergisantes.
L’allergie aux parfums est fréquente, elle touche selon les études 1 à 6 % de la population et jusqu’à 10 % des patients consultant en dermato-allergologie.
 

ASPECTS CLINIQUES

Il existe un très grand polymorphisme des lésions, source de fréquentes erreurs diagnostiques

Réactions allergiques :
Ce sont des réactions immunologiques d’hypersensibilité retardée ou beaucoup plus rarement d’hypersensibilité immédiate.

Réactions d’hypersensibilité retardée :
Dans un grand nombre de cas, elles se traduisent par un eczéma papulo-vésiculeux ou sec et fissuré qui siège essentiellement au niveau du visage, des paupières et du cou. Elles peuvent parfois se traduire par des réactions qui n’évoquent pas immédiatement un diagnostic d’allergie aux cosmétiques comme un prurit isolé sans lésion clinique, un érythème à peine visible, des eczématides érythémateuses ou parfois achromiantes.

Réactions d’hypersensibilité immédiate :
Elles se traduisent soit par un érythème ou un œdème et un prurit intense, soit par une urticaire, un malaise, voire même par une réaction anaphylactique heureusement exceptionnelle.
Ce type de réactions peut s’accompagner de signes généraux : sensation de fatigue ou de malaise, de signes ORL : picotements du nez, de la gorge, ou ophtalmiques : larmoiement, conjonctivite et parfois même respiratoires.

Réactions irritatives :
Sans aucune composante immunologique, elles sont dues à l’application sur la peau d’une ou plusieurs substances naturellement irritantes. Les parfums ou les produits parfumés, tels les déodorants ou antiperspirants, les lingettes démaquillantes ou de toilette intime contiennent certains composants (alcools et aldéhydes) qui peuvent provoquer des réactions d’irritation.
Certains sites sont particulièrement sensibles à ces composants tels les aisselles, le périnée et les plis de flexion.

Réactions de photosensibilisation
Ces réactions sont dues à la rencontre entre le rayonnement solaire et une molécule appelée « chromophore » qui absorbe les ultraviolets, le plus souvent UVA, et peuvent être photo-toxiques ou photo-allergiques.
La photo-toxicité est une réaction photochimique se traduisant par un érythème à type de coup de soleil, parfois bulleux ou plus fréquemment par « une pigmentation en breloque ».
Les réactions photo-allergiques sont des réactions photo-immunologiques à médiation cellulaire de type IV, beaucoup plus rares, et sont très souvent des aggravations liées au soleil d’allergies de contact plus ou moins méconnues, notamment aux filtres solaires.


CONDUITE A TENIR DEVANT UNE ALLERGIE AUX PARFUMS

Interrogatoire minutieux
Il portera à la fois sur les cosmétiques utilisés et les traitements antivieillissement, et sera complété par la recherche de l’utilisation de produits parfumés ménagers, domestiques, professionnels, médicamenteux et ce par voie directe, à distance, manu-portée, par procuration ou aéroportée.

Examen clinique attentif
Il cherchera d’emblée à différencier une réaction irritative d’une réaction allergique et prendra en compte à la fois les signes cliniques subjectifs et objectifs, la chronologie et l’évolution des lésions.

Bilan allergologique


Il comprendra :


-Les épidermotests
-Les marqueurs : trois allergènes de la batterie standard de l’International Contact Dermatitis Research Group (ICDRG) sont des « marqueurs » de l’allergie aux parfums : fragrance-mix, baume du Pérou et colophane. Ils permettent de mettre en évidence la plupart des allergies aux parfums mais n’identifient cependant pas la totalité des molécules parfumantes utilisées couramment dans les produits cosmétiques.
-Une sensibilisation concomitante avec fragrance-mix, baume du Pérou et colophane est un argument majeur en faveur d’une allergie réelle aux parfums qui doit donc entraîner une éviction drastique de ces molécules, en essayant cependant de préciser au maximum les allergènes responsables.

-La batterie parfums-arômes, avec si possible la batterie antiseptiques-conservateurs qui peut compléter l’orientation diagnostique.

-Les produits suspectés. Parfumés ou non, apportés par le patient.

-Les tests semi-ouverts
Ils sont utilisés pour les mascaras, shampoings et laques facilement irritants.

-Les tests ouverts
Ils sont pratiqués avec le ou les produits suspects, cosmétiques ou parfums ; à lecture immédiate en cas de réaction d’hypersensibilité immédiate.

-Les tests ouverts à application répétée (ROAT)
Ils sont appliqués matin et soir, sur la face antérieure de l’avant-bras pendant 10 à 15 jours.

-Les tests de réintroduction
Reprise des applications du produit suspect après un arrêt de 10 à 15 jours et constatation d’une amélioration clinique.

-Rechercher la pertinence actuelle du ou des allergènes : lien entre l’observation clinique et la positivité des tests


Elle est souvent difficile à établir pour de multiples raisons :


- Difficulté d’interprétation à la lecture des tests (faux positifs, faux négatifs) ;
- Sources différentes des molécules déterminant une allergénicité différente ;
-Présence fréquente de cofacteurs favorisant l’éruption : dermatose préexistante a minima, pratique de sports et transpiration, expositions solaires, superposition d’applications de produits, tissus favorisant frottement et irritation.
 

TRAITEMENT


Après le traitement dermatologique d’une crise aiguë, l’éviction des récidives passe uniquement par la suppression de l’allergène responsable. Elle est particulièrement difficile étant donné le nombre de voies de sensibilisation. Elle justifie de la part du patient et de son entourage une observation attentive et permanente ainsi qu’une confiance totale dans le diagnostic et les recommandations du médecin.

Si les molécules parfumantes restent le premier allergène des produits cosmétiques, il n’en demeure pas moins que le nombre de réactions cutanées qui leur sont imputables sont en nette diminution depuis deux à trois ans. Il est probable que les décisions prises par la Commission européenne et l’établissement de la liste des 26 molécules parfumantes les plus sensibilisantes a déclenché un mouvement de contrôle et de précaution qui ne fera que s’amplifier au sein de l’industrie cosmétique. On peut espérer que de nouvelles méthodes non invasives de prédictibilité de la sensibilisation des molécules permettront dans l’avenir une limitation des réactions cutanées.

 



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